Article Vers l'Avenir - Michel DEMEESTER Michel DEMEESTER
Les Aclots ont connu beaucoup de bons moments face à Roulers.
Les Nivellois accueillaient Roulers mardi soir pour un match de gala qui a attiré pas moins de 150 spectateurs à la salle de Baulers.
BW Nivelles 1 Roulers 3
(23-25, 17-25, 21-25, 25-20).
BW NIVELLES: Christophe Bienfait, Alexandre Hougardy, Vincent Lheureux, Hugo Rulmont, Sébastien Pascolo, Dries Steenhouwer, Jente Crabbé, Youcef Aharrar, Thibaut Deigers, Roman Cuvelier, Antoine Schollaert, Geoffrey Mauroy.
Si l’on excepte Joost Borremans, Nivelles était au complet pour accueillir les champions de Belgique mardi en match amical. «J’ai demandé cette rencontre à Nivelles pour avoir un bon match qui me permette de faire jouer tout le monde. La salle est un peu petite mais le sol est bon», expliquait Émile Rousseaux, le coach roularien.
Son équipe était loin d’être complète. «Il me manque encore quatre joueurs dont les deux Espagnols. Hendrick Tuerlinckx est resté sur le banc. Pour l’instant, on fait comme on peut. C’est notre premier match amical», souligne le coach à succès de Roulers.
Même si Roulers présentait une équipe «déforcée», elle n’était toutefois pas venue avec n’importe qui. «Les gars en face ont de solides références, précisait le président aclot, Francis Offermans. Le jeune Lou Kindt a joué les play-off comme titulaire avec Alost la saison dernière. Cela reste du costaud.»
Les Aclots entraient bien dans la rencontre au point de malmener l’équipe visiteuse jusqu’à 22-18. Les Nivellois faiblissaient ensuite en réception. «Les adversaires ont mis une pression énorme au service. Quatre-vingts pourcents de nos réceptions manquées l’étaient sur des services très difficiles», observait Francis Offermans.
Le nouveau coach est satisfait
Le début du deuxième set était plus difficile pour les Aclots (1-9). Mais ces derniers se reprenaient rapidement. Youcef Aharrar était déjà très en forme. Vincent Libertiaux, le nouveau coach nivellois, titularisait Christophe Bienfait, Jente Crabbé et Antoine Schollaert au troisième set. Cela n’affectait en rien le rendement de l’équipe visitée. Après un bon troisième set, elle enlevait la quatrième manche et méritait largement de prendre un set. «Nous avons bien travaillé au block et en défense, ainsi qu’en réception-attaque, notait le coach aclot. Certes nous avons eu des moments de flottements, mais les petites fautes commises peuvent être corrigées aisément. Ce match est satisfaisant, dans la continuité de ce que nous avons montré jusqu’ici.»
Ce sera la dernière saison d’Émile Rousseaux à Roulers
Annoncé sur le départ fin de saison dernière, l’ancien entraîneur de Guibertin, Émile Rousseaux, est finalement toujours à la tête de Roulers. «Je termine mon troisième contrat de deux ans, explique le coach à succès. Je suis très heureux de poursuivre cette saison encore avec Roulers avec qui nous avons récolté pas moins de dix titres, cinq titres de champion de Belgique, trois coupes de Belgique et deux Super-coupes.»
Fin de saison dernière, il a été approché par la fédération française pour porter un regard sur le volley-ball féminin en France. «Mais je reste à Roulers une saison encore. Je suis allé en France pour faire un audit sur le volley-ball féminin dont le niveau est lamentable alors que l’investissement de la fédération française est équivalent pour les garçons et les filles. La fédération française pense que j’ai les compétences pour mettre une structure en place, tant par exemple au niveau de la formation des entraîneurs que de l’accompagnement médical. Je dois dégager des priorités. Nous allons voir de quel type sera mon contrat et aussi quelles tâches je vais accomplir. Pour le 1er janvier 2018, tout cela devrait être clairement défini.»
Émile Rousseaux poursuit sa carrière comme professeur à la formation des enseignants d’éducation physique à la Haute École Odisee à Dilbeek. «J’y ai un horaire à quatre-vingts pourcents. Être sur Bruxelles me permet de rejoindre facilement toutes les régions de France.»
