Reprise en main par Xavier Ducobu, la P1 dames de BW Nivelles envisage désormais de s’installer confortablement à la 3e place du classement
Les Nivelloises ont démarré la saison sans vraiment savoir où se situer dans le classement : «Les objectifs étaient effectivement difficiles à déterminer en début de saison. La saison dernière avait été mouvementée. Nous avons redémarré avec sensiblement le même groupe. Nous visions la première moitié du classement», signale Xavier Ducobu après avoir repris le groupe en main.
L’équipe nivelloise occupe aujourd’hui la 3e place au classement, derrière Flashing et Chaumont B : «Nous voyons aujourd’hui qu’une 5e place est largement envisageable. Nous espérons maintenant terminer en 3e position, pas trop loin de Chaumont. Contre Flashing, leader de la série avec des joueuses expérimentées, nous avons perdu deux sets de toute justesse, 23-25 et 24-26.».
La formation aclote peut développer un jeu fort chatoyant. Elle manque toutefois encore de stabilité et de régularité : «Nous avons gagné 8 matchs sur les 11 du premier tour. Nous aurions pu espérer un peu plus. Nous avons par exemple perdu le match à Bousval contre qui, sur papier, nous étions favoris. Chaque semaine, c’est eu peu l’interrogation. Est-ce que le groupe va tenir la route? Une semaine n’est pas l’autre. Et finalement, on se rend compte que cela se passe généralement bien. La série est très équilibrée. Il y a des surprises chaque semaine. Par rapport à nos souhaits du début de saison, le bilan du premier tour est bon», constate l’entraîneur.
Une organisation linéaire
Le groupe s’entraîne deux fois par semaine : «Certaines filles, comme Camille Lheureux et Carine Coster s’entraînent avec la nationale 2. Marie Druet et Marie Denègre font partie du groupe de provinciale 2. Elles viennent également s’entraîner avec notre provinciale 1. Elles jouent dans les deux équipes. Nous fonctionnons de manière linéaire avec les filles pour leur permettre de monter à des niveaux supérieurs».
Le groupe est composé de 13 filles, avec quelques joueuses d’expérience mais aussi beaucoup de jeunes de 16 et 19 ans : «Ce groupe travaille et progresse bien. Nous essayons de faire tourner les joueuses. Il n’y a pas vraiment de réserves et des joueuses pour l’équipe première. Tout le monde à sa chance et particulièrement les jeunes. Cela ne marche pas trop mal».
Source : Vers l'Avenir - Michel Demeester
