va0701201302TOURNAI - Chez les Cuvelier, le volley est une affaire de famille. Roman est aussi tombé dans la marmite et son talent n’a pas échappé à Nivelles.

Roman Cuvelier se souviendra probablement longtemps de la dix-huitième année de son existence!

Tout d’abord parce que celle-ci aura été marquée par un tournant dans sa vie d’étudiant avec les débuts de son parcours universitaire pour devenir vétérinaire. Ensuite en raison du virage pris par sa vie sportive, concrétisé par un transfert dans le club du BW Nivelles et son équipe fanion qui militent en Ligue B, soit l’antichambre de l’élite belge! «Quand Nivelles m’a contacté pour évoluer en Ligue B, il était difficile de refuser tant le challenge était intéressant, se souvient le Tournaisien. J’ai toutefois eu un pincement au cœur au moment de quitter le Skill vu les longues années que j’y ai passées.»

Jusque-là, le jeune passeur n’avait en effet connu que le Skill où son affiliation a été enregistrée alors qu’il n’avait que sept ans. «À l’époque, je faisais également du football au Pays Blanc mais lorsqu’il a fallu faire un choix, j’ai logiquement rangé les crampons car je me débrouillais clairement mieux au volley.»

Ce choix se révèle assez rapidement être le bon car après avoir traversé les catégories d’âge, Roman découvre les Provinciales 2 et 3 avant de faire un premier bond en Nationale 3 et enfin rejoindre la Nationale 2 pour la saison 2011-2012, le tout agrémenté de nombreuses sélections AIF.

« Pas là pour rigoler ! »

Cette ascension fulgurante ne s’est donc pas arrêtée, que du contraire!

C’est même dans un autre monde que le volleyeur tournaisien est entré.

«La différence de niveau avec la N2 est quand même frappante, reconnaît le transfuge. Ne fût-ce que du point de vue de la taille puisque les attaquants de la division font rarement moins de deux mètres. Il y a du changement aussi par rapport aux entraînements où c’est plus sérieux. Il faut dire que l’équipe compte dans ses rangs des semi-professionnels qui ne viennent pas pour rigoler. À Tournai, il y avait moins de pression vu que c’est encore un niveau amateur.»

Et du travail, Roman a bien l’intention d’en accomplir pour s’imposer dans son nouveau noyau et détrôner Nicolas Pourbaix au poste de distributeur.

«Pour l’instant, je rentre dans tous les sets à l’occasion des doubles changements. Je touche environ six à sept ballons par set, ce qui n’est pas trop mal je trouve pour un début. Nicolas a plus d’expérience que moi mais j’espère être titularisé de temps en temps pendant le second tour avant d’éventuellement garder la préférence du coach la saison prochaine. Je sens que ma progression est assez énorme depuis mon arrivée à Nivelles. L’écart entre moi et Nicolas s’amenuise et je commence tout doucement à l’ennuyer.»

Le jeune âge de Roman pourrait lui laisser entrevoir un avenir très riche mais le professionnalisme, peu pour lui.

«Les études restent prépondérantes et je ne suis pas certain que cela me plairait d’avoir quatre heures d’entraînement par jour. Trois séances par semaine, c’est déjà bien.» Et la Ligue B aussi, beaucoup en rêveraient!

  • Source: lavenir
  • Gilles PLOUVIER
  •    

    Sponsors Principaux  

       

    Sponsors  

       

    Beach volley  

    L'ACLOT Beach revient les 28 et 29 juin 2025! 
     
    Toutes les infos, bientôt sur le site aclotbeach.be