BOUILLON - Une semaine après avoir gaspillé une balle de match, Athus s’est à nouveau tiré une balle dans le pied, à Nivelles.
N2 messieurs
Nivelles 3 – Athus 1
Tout commence pourtant bien pour les Métallos, qui empochent la première manche sur le fil (24-26). La perte de ce premier set ne coupe cependant pas bras et jambes aux Brabançons. Bien aidé par des Athusiens plutôt maladroits au service, Nivelles fait la différence en un coup d’accélérateur : le marquoir passe de 9-9, à 20-15. Puis à 25-16. Un set partout.
À nouveau roue dans roue, les deux équipes jouent des coudes dans la troisième manche. Les Métallos, qui ont effectué le déplacement sans leur coach, Franck Naviaux, entament le sprint en tête (18-19), mais ils s’essoufflent dans l’ultime ligne droite pour se faire coiffer au poteau, à même la ligne (25-23). La quatrième manche sera du même acabit. Car c’est à nouveau, avec les mains moites que les Athusiens négocieront les points importants. En effet, ils mèneront 12-15 et s’offriront même une balle de deux partout, à 23-24. Mais conclure n’est décidément pas le fort des Luxembourgeois, qui laisseront Nivelles plier le match en quatre manches. «On a craqué mentalement dans les moments clés, regrette Antoine Regnier. Puis, surtout, on a servi comme une P3. Lorsque vous ne parvenez pas à mettre à mal la défense adverse sur vos services, vous ne pouvez rien espérer à ce niveau.»
N 3 messieurs
Lommersweiler 3 – Bertrix 0
Comme il fallait s’y attendre, Bertrix n’a pas fait le poids samedi soir, face aux Germanophones de Lommersweiler, toujours invaincus dans ce championnat. Dans une petite salle, chauffée à blanc par les supporteurs locaux, les Baudets n’ont fait douter les Liégeois que dans la seconde manche, menant même 14-18, avant de craquer d’une pièce. «Soulignons malgré tout la bonne première de Nicolas Hérisson au 4, un poste qui n’est pas le sien», glisse Christophe Diez, le coach des Baudets.
Grivegnée 1 – Athéna 3
La défaite était interdite dans ce choc des derniers de classe, samedi soir. Après le premier set, dominé facilement par les Liégeois (25-16), les supporteurs salmiens avaient toutes les raisons d’être inquiets.
Mais Bruno Marc se chargera de remettre son équipe en selle dans la deuxième manche, en usant de toute sa malice et son expérience. Le président-joueur d’Athéna, en alignant huit services consécutifs, permettra aux siens de prendre leur envol. Les joueurs de Grivegnée ne reverront plus les Salmiens, galvanisés par le gain de leur première manche dans ce championnat. «Dès l’instant où l’on a décodé le jeu très stéréotypé des Liégeois, on a pris l’ascendant, malgré une réception encore un peu chancelante par moments», savoure Bruno Marc. Dans les troisième et quatrième manches, les Salmiens ne lèveront pas le pied de la pédale d’accélérateur, à l’image d’un Frédéric Declaye particulièrement inspiré au filet. 21-25, 22-25, un set à trois et trois points bienvenus, dans l’escarcelle salmienne. La troupe d’Alain Denève tentera de confirmer ce premier succès face au promu namurois, Lesse et Lhomme, le week-end prochain.
N3 dames
Chaumont 2 – Bouillon 3
Le gouffre qui sépare les deux formations laissait penser que les Bouillonnaises allaient s’imposer les doigts dans le nez. Il n’en fut rien. Hier, en fin d’après-midi, les filles de Benoît Collet ont même abandonné leur premier point face à une formation qui n’en avait encore grappillé aucun jusqu’ici. «On a joué avec le trouillomètre à zéro», confie Émily Herin. Comprenez par là que les Bouillonnaises, si sereines dans leur arène depuis le début de saison, se sont montrées nettement moins souveraines pour leur première loin de leur cocon. «On n’a pas réussi à s’adapter au jeu de notre adversaire, qu’on ne connaissait pas du tout avant le match, poursuit Émily Herin. On s’attendait à tomber sur des cogneuses, mais Chaumont évolue dans un autre registre, celui de la finesse. On n’a pas reçu de grosses prunes, mais bien des petites balles sournoises. Et ça, ça nous a déstabilisées.»
Les Luxembourgeoises n’ont finalement pas eu à se gaver d’anxiolytiques pour émerger. Requinquées dans le tie-break, elles ne feront qu’une bouchée de jeunes chaumontoises déjà toutes émoustillées d’avoir remporté deux sets, chose qui n’était encore jamais arrivée cette saison.
Source : Vers l'Avenir - M. Pn.