Lien vers l'article Vers l'Avenir - Gilles Plouvier
Miné par ses mauvais résultats, le Skill s’est subitement refait une santé en parvenant à battre Nivelles qui est pourtant deuxième.
Le Skill restait sur trois défaites et pouvait sérieusement s’éloignait du duo de tête s’il s’inclinait ce samedi contre Nivelles. Mais c’est l’inverse qui s’est produit puisque les Tournaisiens ont récolté les fruits de leur persévérance et ont pris trois points qui les relancent totalement. «Et cela fait vraiment du bien car nous nous entraînions bien mais les résultats ne suivaient pas, ce qui nous plongeait tout doucement dans le doute, avoue Julien Leturcq. Au-delà des conséquences au classement, c’est principalement pour l’aspect moral que ce succès est bénéfique. Nous avons dominé Nivelles dans tous les secteurs dans le premier set et, comme c’est souvent notre cas, nous nous sommes un peu relâchés après cette manche facilement remportée. Le tournant du match a été le troisième set qui a été tendu et que nous réussissons à empocher sur le fil. Si nous avions concédé cette manche, je pense que nous pouvions perdre la rencontre.»
Le coach du Skill a en outre pu accorder sa confiance aux réservistes. «J’ai profité de nos avances pour lancer par moments Yorick Libberecht et Tom Leturcq dans la bataille, histoire aussi qu’ils puissent se rendre compte qu’ils peuvent avoir leur place dans l’équipe première.»
Le week-end aurait pu être fantastique pour les Tournaisiens si de leur côté, les Mouscronnois leur avaient donné un petit coup de pouce en battant Evere. Le PVT n’a néanmoins pas été capable de faire subir à son adversaire sa seconde défaite de la saison. Pourtant, il n’a pas manqué énormément aux joueurs locaux afin de mettre Evere dans le doute. «La différence avec des équipes comme Evere est qu’elles sont capables de serrer le jeu et d’éviter toute faute dans les moments importants, analyse Jérôme Hermand. Nous, au contraire, on donne les points de façon hallucinante. Comme ce fut par exemple le cas à 23-22 dans le troisième où nous remettons gentiment une balle à cheval sur le filet. On doit être plus instinctif et moins réfléchir dans ces moments-là. Il faut en réalité que nous soyons au pied du mur pour nous lâcher. La preuve est qu’avant d’avoir cette possibilité d’empocher la troisième manche, nous y étions menés 5-16! Tout n’est bien entendu pas à jeter et la grande satisfaction a été la prestation de mes deux centraux que sont Hubert Nuttens et Louis Graulich. Ils ont fait énormément de points et devraient par conséquent soulager nos ailiers à l’avenir.»
