Les Nivelloises aiment les selfies réalisés les soirs de victoires.-ÉdA
Les Nivelloises devaient prendre un point à Union pour être sacrées championnes. Elles ont fait le boulot, avant de faire la fête.
Un point suffisait pour décrocher le titre. en nationale 3A dames. «Nous avions toujours un petit stress avant le match. Mais, cela n’a pas été trop difficile. Les filles ont bien démarré la rencontre. Elles sont restées appliquées. Lors du troisième set, nous avons fait jouer les filles qui ont eu moins de temps de jeu» explique Xavier Ducobu, l’entraîneur de l’équipe nivelloise, victorieuse 0-3 à Union (12-25, 19-25, 22-25).
Cette victoire ponctue la saison, que les Nivelloises terminent en tête, avec quatre points d’avance sur Soignies, deuxième. «Nous avons connu quelques moments chaotiques. Sur l’ensemble de la saison, notre première place est toutefois logique. Nous avons perdu à Jemeppe et à Soignies, nous avons gagné chez nous. Nous avons juste perdu deux fois contre Basècles. C’est le seul couac de la saison. Nous avons été battus à Tchalou mais nous savions que ce déplacement serait très difficile. À part cela, nous avons vécu un parcours correct. L’équipe est passée en tête lorsque Noélie Denys s’est blessée à Jemeppe. Lorsque Jemeppe a été écarté de la course au titre, nous nous sommes installés en tête. Nous avons joué match après match, pour les gagner, dans une ambiance qui a toujours été excellente entre les filles. Au départ de la saison, nous n’avions pas la pression. Nous nous étions fixés de terminer dans le trio de tête. Il n’est jamais évident de remonter directement après une descente.»
Se renforcer en qualité
Les Nivelloises ont fait la fête samedi soir. «La soirée a été très longue», poursuit Xavier Ducobu.
Le groupe remonte donc en nationale 2. «Nous devons trouver deux centrales. Audrey Demylle a un mariage en vue. Elle ne reprendra pas la prochaine saison avec l’équipe.»
Le club aimerait renforcer quelque peu sa formation, sans démanteler le groupe qui lui a permis de remonter à l’échelon supérieur. «Nous y travaillons. Nous n’avons pas envie de faire l’ascenseur. On recherche activement des centrales, mais pas seulement. Si nous pouvons renforcer le groupe, nous ne ferons. Nous allons privilégier la qualité.»
