Articles presse saison 2014-2015

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Les Nivelloises ne sont qu'à un point du leader, Union, chez qui elles doivent se rendre lors de la dernière journée de championnat.

Le dernier week-end de championnat opposait le BW Nivelles à Ottignies Smashing Girls. Les Nivelloises évoluent sans leur passeuse, Sophie Van Ormelingen, blessée: «Elle souffre d'une entorse. Elle ne devrait pas revenir avant quinze jours. Nous avons appelé Marie Denègre pour nous dépanner en réserve tandis que Camille Lheureux assurera la passe au match première. Camille Lheureux a décidé d'évoluer à la passe la saison prochaine. Elle doit donc se former à ce nouveau poste», signale Xavier Ducobu, entraîneur de l'équipe. Les Nivelloises se sont imposées samedi face à Limal/Ottignies: «Nous avions gagné difficilement 2-3 à l'aller. Nous avons gagné plus facilement que prévu le match retour. Nous n'avons jamais été mis en difficulté. Camille Lheureux s'est bien débrouillée à la passe. Les attaquantes se sont bien adaptées à son jeu», se réjouit Xavier Ducobu. Cette victoire était indispensable pour rester dans le sillage de l'Union qui compte un point d'avance sur Nivelles en tête du classement: «Nous avons raté le match contre Union. Nous perdons 1-3 assez sèchement. C'est notre seule défaite de la saison. Heureusement, Union a perdu à Tubize où nous nous étions imposés sans passeuse. » Trop de pression Bruxelles Est A, troisième, est à trois points de Nivelles et a joué un match de plus. La lutte pour le titre devrait se résumer à un duel entre les deux actuelles premières équipes du classement. «L'objectif est de rester à la deuxième place, voire de décrocher le titre. Nous devons encore recevoir Bruxelles Est A. Nous nous déplacerons à l'Union lors de la dernière journée de championnat. Si l'écart n'a pas grandi d'ici ce match au sommet, nous aurons encore toutes nos chances. » Si l'on excepte la dernière sortie contre Limal/Ottignies, les filles de Xavier Ducobu ont éprouvé des difficultés dans les matches importants: «À part Cécile Ceulers, l'équipe manque sans doute d'expérience. Les joueuses n'ont jusqu'ici pas connu mieux que la provinciale 1. L'équipe se met trop la pression. L'envie est pourtant bien présente. L'idéal serait de prendre match par match, sans se préoccuper du classement. Nous avons fait d'excellents matches amicaux contre des équipes de nationale 3. Je ne retrouve pas toujours cela en championnat. »

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Les Nivellois restaient sur cinq victoires consécutives contre Achel. La sixième confrontation a été fatale aux Aclots.
Achel – BW Nivelles 3-0
(25-22, 25-15, 25-18)
Ils ont été loin de produire leur meilleur volley-ball. La première manche n’a pas été si mauvaise si l’on excepte le service, exercice dans lequel Nivelles a fauté à sept reprises dans le set initial: «La perte du premier set a découragé l’équipe. Nous avons ensuite manqué de hargne, d’énergie», observe Serge Kerress, le coach aclot.
Nivelles a mieux servi au deuxième set, «mais l’adversaire s’est montré très fort en réception. Chacun des joueurs a eu quelques bons, puis des moins bons passages. Roman Cuvelier s’en est bien sorti à la passe. J’ai utilisé les doubles changements. En l’absence de Gil Hofmans, Kevin Govaerts est monté au poste d’opposite. Cela n’a pas eu d’effet sur le déroulement du match», souligne encore Serge Kerres.
Il a finalement installé Guillaume Dussart comme opposite. Cela n’a pas empêché Achel de dominer les échanges. Si l’on excepte Genk, tous les adversaires directs de Nivelles ont perdu. C’est la seule consolation du week-end.

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Nivelles s’attaque aux gros morceaux

Nivelles sort d’un bilan mitigé après ses deux dernières sorties, à Zele et contre Genk, deux équipes classées à la portée des Aclots: «Nous avons pris trois points sur six face à des concurrents directs.
Le plus dur est à venir», signale le coach Serge Kerres.
Il pourra heureusement compter sur l’entièreté de son effectif pour les tâches futures, si l’on excepte Gil Hofmans ce samedi qui s’est fait enlever quatre dents de sagesse jeudi. «Contre Genk, j’ai pu utiliser des joueurs comme Vincent Hamelrijckx et Christophe Bienfait. Ils avaient eu moins de temps de jeu au premier tour. Ils vont amener de la concurrence dans le groupe. C’est gai de pouvoir se dire que l’on pourra compter sur ses armes là. Vincent Hamerijckx s’est bien entraîné. Il a bien digéré son retour à la compétition.»
Nivelles aura besoin de toutes ses plumes pour voler. Les rencontres à venir s’annoncent ardues, à commencer par le déplacement ce samedi à Achel. «Achel est septième avec 21 points. C’est une équipe fort athlétique avec un passeur démesurément grand. Les centraux sont également imposants.»
Nivelles n’a plus que le VC Zoersel derrière lui, si l’on excepte l’équipe de la VVB. Cette dernière n’est pas comptabilisée pour la descente: «Il y a normalement un descendant. Mais comme il n’y a pas de descendant de Ligue A, la rumeur indique qu’il n’y aura pas de descendant en Ligue B. Il ne m’intéresse toutefois pas de spéculer sur le nombre de descendants. Je veux laisser les équipes proches de la nôtre derrière nous en fin de saison. Ce sera chaud jusqu’au bout.»

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Audrey Demylle est devenue la kinésithérapeute attitrée de l'équipe nivelloise de Ligue B. Elle est assise sur le banc depuis un tour complet.

C'est à Genk qu'Audrey Demylle a fait sa première pige comme kinésithérapeute de la Ligue B du BW Nivelles. «David Poucet ne peut pas être présent au match, souligne le président, Francis Offermans. C'est un gars expérimenté et il est plus ostéopathe. Audrey Demylle est présente lors des rencontres et aux entraînements. C'est un bon complément de David. Nous tentons constamment d'améliorer l'entourage de l'équipe. Nous avons aussi commencé avec une diététicienne.» Audrey Demylle est arrivée lors du match aller à Genk le 11 octobre dernier. «Cela fait donc juste un tour, note la kiné. Je suis joueuse du club depuis dix ans et j'évolue aujourd'hui en première provinciale.» Elle souhaitait accompagner l'équipe: «J'ai fait une formation en kiné sportive. Accompagner l'équipe me permet de passer de la théorie à la pratique. Dans la vie professionnelle, je travaille dans le service d'orthopédie d'un hôpital.» Son rôle est de préparer physiquement les joueurs avant le match. «C'estun rôle important avant et après le match. Je soigne au besoin pendant la rencontre. Nicolas Pourbaix a une fois eu des crampes, on a travaillé cela. J'ai aussi soigné l'épaule de Maxime Mahy.» Elle n'a pas manqué de boulot ces derniers temps. Au point de se demander s'il n'y a pas plus de bobos à soigner depuis la présence de la charmante kiné aux côtés des joueurs: «Je me le demande», sourit la jeune fille. Elle estime que les résultats de l'équipe pourrait être meilleurs: «Nous avons eu beaucoup de blessés. L'équipe manque de collectif. Maintenant que tout le monde est rentré, cela devrait être meilleur. Ce serait bien de prendre plus de points.»